Neuve Amérique et vieille Europe : est ce si sûr ?

Par hasard, j’ai lu simultanément deux livres qui traitent de la même époque : USA de l’américain John Dos Passos et Le Monde d’hier de l’autrichien Stefan Zweig.
USA   de Dos Passos est un roman qui se situe entre le dernier quart du 19ème siècle et jusqu’à avant la crise de 1929, entremêlant des personnages américains de fiction et d’autres réels.
Le Monde d’hier   de Stefan Zweig est un récit-témoignage qui commence par la société de son enfance en Autriche, à Vienne où il est né en 1881.
La guerre de 14 est l’axe de ces deux livres : il y a un avant et un après.

Europe conservatrice et respectable

Stefan Zweig décrit une société autrichienne toute pacifiée prudente conformiste prospère, où la grande bourgeoisie juive dont il est, joue un rôle prépondérant dans le domaine des arts, de la science, de la littérature, de la pensée en général, mais aussi dans l’économie et dans la banque. Les grandes bourgeoisies juives étaient «nationales» en ce qu’elles défendaient la culture, la langue, la pensée des pays dans lesquels elles vivaient, elles en étaient même les représentantes les plus brillantes : Zweig l’explique par le fait que les juifs n’ayant pas de territoire propre, leur génie avait besoin de la base locale, nationale donc, pour s’exprimer.
Stefan Zweig décrit son monde d’avant la guerre de 14 comme «l’âge d’or de la sécurité» : tout dans la monarchie autrichienne presque millénaire semblait fondé sur la durée, l’État lui-même paraissait le suprême garant de cette pérennité, les droits qu’il octroyait étaient scellés par le Parlement élu librement par le peuple, chaque devoir déterminé avec précision, la couronne autrichienne circulait en brillantes pièces d’or, chacun savait ce qu’il possédait ou combien lui revenait, ce qui était permis ou défendu, tout avait sa norme sa mesure son poids déterminés, qui possédait une fortune savait ce qu’elle lui rapportait, le fonctionnaire savait quand il bénéficierait de sa promotion ou partirait à la retraite, chaque famille avait un budget bien établi, qui possédait une maison la considérait comme le foyer assuré de ses enfants et petits-enfants, une ferme un commerce se transmettaient de générations en générations, alors que le nourrisson était encore au berceau on déposait une petite «réserve» pour son avenir… Tout, dans ce vaste empire, demeurait stable et inébranlable à sa place et à la plus élevée l’Empereur qui serait remplacé lorsqu’il mourrait et rien ne changerait, personne ne croyait aux guerres à des révolutions et à des bouleversements, tout événement extrême toute violence paraissaient impossibles dans une ère de raison…

Amérique avide

Dos Passos, aussi bien par les personnages réels que fictifs, décrit l’aspiration forcenée au succès et à la richesse, c’est une aspiration individualiste égoïste, mais en étant générale elle était bien collective. Ces personnages viennent très souvent de la terre de la ferme originelle à laquelle ils veulent échapper, aspirent à la liberté par l’aisance et le succès.
Le succès semble être le maître-mot du désir qu’il poursuivent, et ce succès se traduit par le gain.
Très souvent ces personnages sont instables sur les plans psychologique social affectif,  souvent alcooliques… mais poursuivant avec acharnement le succès la fortune le gain.
– Le gain le gain le gain !
On a le sentiment que les américains individualistes ne vivent que pour le gain. Ce gain peut-être obtenu par le travail la création de richesse la production, mais aussi bien par le jeu le jeu boursier particulièrement, en quête de la fortune, la fortune aux deux sens du mot, richesse et chance. Et dans cette course à la fortune il y a beaucoup de perdants beaucoup de souffrance et de misère, d’où l’instabilité prégnante.
Par l’individualisme qui est à la base de leur socialisation, chacun est seul face à son destin sa «fortune», si bien que le gain est poursuivi autant pour le lucre le succès que la survie : réussir c’est survivre.
Cette recherche générale du gain s’est structurée autour de la banque qui assure la cohérence et la pérennité du système dans sa globalité. Les banquiers sont les agents indispensables de cette recherche générale du gain particulièrement par le jeu boursier : en conséquence ils ont pris une importance stratégique dans le système.
Dans ce monde individualiste en mouvement accéléré, rien n’est stable, pour «gagner» il faut savoir prendre le train en marche saisir les opportunités, savoir acheter avant la hausse pas avant la baisse, comme ces hausse et baisse fluctuent par l’action même des joueurs il faut savoir anticiper ces mouvements de foule, prévenir les manipulateurs-arnaqueurs qui dupent les gogos…
Dans ce monde individualiste, il  y a aussi ceux qui poursuivent avec acharnement la réalisation d’une idée d’un projet technique ou intellectuel, faisant preuve d’une abnégation d’une persévérance égales à celles des «gagneurs»… Et cette société qui associe par le système bancaire les joueurs-gagneurs aux inventeurs-créateurs est extrêmement dynamique et productive : l’avenir est incertain, il faut le construire, et le gagner.

Pourtant il y avait aussi des individus idéalistes révolutionnaires pour une solidarité collective, socialistes, syndicalistes. On retrouve chez eux la même abnégation pour promouvoir la défense de la classe ouvrière la solidarité et l’intérêt collectifs l’égalité des droits pour promouvoir leurs idées se sacrifiant pour leur cause, sacrifiant leur intérêt personnel au profit de l’intérêt collectif… La répression par le système officiel a été féroce d’une violence  inouïe. Leur combat pour les droits sociaux s’est heurté à l’hostilité de la majorité de la population qui recherchait avant tout le gain personnel, contraints à une semi-clandestinité car ils devaient à la fois intervenir publiquement et se cacher pour éviter la répression pouvoir continuer leur combat. Cette alternative de solidarité collective a été éliminée de la société américaine.
On observe donc dans cette Amérique individualiste «libre», un refus violent de l’expression d’une autre façon d’être en société, un conformisme brutal. Ce qui est remarquable dans cette Amérique individualiste libre, c’est sa violence brutale…

L’Europe s’effondre

Stefan Zweig était un grand intellectuel qui avait des liens dans tous les pays d’Europe et d’ailleurs, participant à l’expression la «culture européenne», en ayant bien conscience que les différentes cultures nationales dans leurs langues propres, constituaient une aire culturelle artistique intellectuelle scientifique unique, qui a inventé l’humanisme la démocratie les Droits de l’Homme et la pensée scientifique, dans une même histoire millénaire. L’Europe intellectuelle artistique et scientifique se projetait vers l’avenir dans une perspective rationnelle et pacifique…
Dans cette Europe du droit, de la rationalité, du bon sens et de la mesure, on n’a pas cru que l’assassinat de François-Ferdinand d’Autriche le 28 juin 1914 à Sarajevo allait déclencher la guerre, on n’a pas cru non-plus que l’Allemagne pouvait violer le traité qu’elle avait signé en attaquant la Belgique, ni que la haine nationaliste allait s’emparer de chaque pays, que des intellectuels pacifiques allaient se transformer en propagandistes de cette haine, que toutes les couches sociales allaient y adhérer, qu’ils allaient partir à la guerre la fleur au fusil convaincus qu’ils étaient de l’indignité et de l’insignifiance de l’ennemi… La guerre était là, alors que personne ne l’avait voulue.
Toutes les valeurs, toutes les certitudes et évidences sur lesquelles reposait le monde européen se sont effondrées comme un château de cartes comme si elles avaient été pures illusions… Puis la mobilisation s’est faite dans l’allégresse, toutes les ressources : force dynamisme intelligence art richesse s’engageant dans l’ivresse nationaliste, les juifs pas moins que les autres. Mais que savait-on de la guerre en Europe après plusieurs générations de stabilité et de paix prospère ?
Après plusieurs années de guerre le sentiment belliciste commença enfin à refluer, la souffrance infligée par les combats : la mort le deuil, les blessures mutilations, les restrictions la pénurie la faim… ont touché l’arrière boute-feu, les souffrances des combattants sur le front sont devenues recevables, la propagande guerrière nationaliste perdit son influence, il apparut de plus en plus que la guerre n’apportait aucun avantage aucune réparation, mais au contraire qu’elle détruisait l’ancienne sécurité légale prospère stable… Il apparut que l’acharnement guerrier était l’agent destructeur de la prospérité stable antérieure… mais le mal était fait.
L’après-guerre des vaincus a prolongé l’effondrement : la fin de l’Empire, le dépeçage des États, la ruine la dette la pénurie les restrictions, puis la dépréciation de la monnaie et l’inflation telles que le troc remplaçait peu à peu le commerce… d’abord en Autriche, puis encore plus fortement en Allemagne… La défaite la ruine, les promesses non-tenues l’État ne garantissant plus rien, ont sapé la confiance des citoyens à l’égard des politiques des institutions des générations précédentes, tout ce qui représentait l’ordre ancien, qui avaient conduit à ce désastre. Rejetant l’ordre ancien et le respect des aînés qui avaient failli, les mœurs ont changé, la hiérarchie remise en cause, une révolution mentale s’est mise en marche.

L’Amérique opportuniste

Dos Passos met en scène des individus américains à la fois idéalistes et opportunistes, évitant la conscription ou s’engageant par patriotisme souvent sous l’influence de la propagande, par ennui pour vivre l’aventure, instables alcooliques affectifs recherchant des raisons et une manière de vivre. À l’arrière dans la Croix-Rouge, affectés aux soins aux blessés, à l’approvisionnement, jouisseurs aventuriers idéalistes profiteurs cupides, on retrouve les mêmes, engagés dans la guerre avec les mêmes motivations que chez eux.
En haut de la hiérarchie c’est le souci d’agrandir et d’imposer l’influence de l’Amérique pour un gain futur qui guident les officiels et officieux dans un mélange aujourd’hui bien connu de bon-sentiment et de lucre.
Ce qui est frappant surtout comparé à la société européenne, c’est la poursuite individuelle incessante du gain de l’opportunité, de la situation du profit, comme si rien n’était établi, sans sécurité ni certitude ; d’où la nécessité de la fortune du gain pour s’établir se sécuriser se rassurer : ce sont ces individus seuls isolés qui font société, sans structures sociales pour les encadrer. L’instabilité résulte du sentiment d’insécurité permanente sur lequel chacun doit bâtir sa vie ; seule la richesse la fortune peuvent assurer cette sécurité.
Alors que Zweig présente Wilson le Président américain avec sa SDN, généreux ambitieux rationnel que les intérêts nationalistes égoïstes des États européens ont empêché, Dos Passos le raille comme un tartuffe bouffi de suffisance et de prétention, grotesque. En profitant de l’effondrement de l’Europe, l’Amérique a réussi à affirmer sa puissance.

Développement contrasté

Après la guerre après les désordres qui l’ont suivie L’Europe a bénéficié de dix ans de paix à peu près prospères, avant que les fascisme et nazisme s’établissant sur l’effondrement de l’ordre ancien, ne viennent la remettre en cause.
L’Amérique a développé sa croissance et son influence dans l’après-guerre sur ses mêmes bases, jusqu’à la crise de 1929.

Européen : solidarité collective

En Europe la montée du fascisme et du nazisme n’ont pas dans un premier temps suscité de méfiance exagérée par l’habitude des mœurs politiques policées respectueuses du droit, l’incrédulité prévalait quant à leur dangerosité, puis leur violence brutale et leur cynisme a provoqué la stupeur… mais c’était trop tard. Malgré le désillusionnement qu’avaient provoqué la défaite et l’effondrement économique, il demeurait tout de même des habitudes de pensée qui empêchaient d’imaginer les nouvelles mœurs violentes brutales cyniques sans aucun respect d’aucune sorte pour qui et quoi que ce soit où seul le rapport de force prévalait. Malgré une accalmie d’une dizaine d’années, ce qui restait de l’ancien monde a continué à s’effondrer ; mais sans progrès cette fois-ci, au contraire en s’enfonçant dans la barbarie… la chute des valeurs européennes humanistes continuait.

Stefan Zweig s’est suicidé en 1942 au Brésil.
S’il avait été plus patient moins désespéré plus opiniâtre, il aurait d’abord pu constater que l’horreur nazie avait été vaincue, il aurait pu constater après la découverte des camps d’extermination que la dégradation des valeurs humaines avait été encore pire que ce qu’il avait pu imaginer et observer ; et s’il avait été encore plus patient, après tout ce désastre moral et humaniste sur ces décombres, il aurait pu assister à la reconstruction d’institutions politiques juridiques et sociales encore plus humanistes, comme si la leçon avait été tirée de cet effondrement tragique.
Si l’on observe l’Europe depuis la fin du 19ème siècle, on se rend compte qu’elle a évolué à partir des acquis humanistes et démocratiques de la Révolution, par un effondrement successif de ces acquis jusqu’au chaos monstrueux de la Shoah, pour se reconstruire sur ces acquis humanistes, l’expérience de leur mise à bas ayant prouvé leur nécessité pour la survie de la civilisation. Cette évolution montre d’abord l’établissement des institutions sur les valeurs humanistes qui subvertissent les valeurs plus archaïques, puis une contestation réactionnaire de ces valeurs humanistes, contestation dont l’expression provoque un sentiment d’horreur et de rejet qui ancre définitivement les valeurs humanistes.
Après la guerre en Europe en réaction aux causes sociales des désordres précédents, s’est mis en place l’État-Providence pour assurer le développement social de tous. Dans le contexte économique politique international de l’époque il a eu une efficacité certaine ; ce contexte favorable a pris fin lors de la crise pétrolière de 1973. Depuis lors, «l’illusion bienveillante» qu’était l’État-Providence devient de moins en moins efficace en coûtant de plus en plus cher ; pourtant l’économie a fonctionné correctement, on a à peu près doublé notre richesse en 40 ans, mais la précarité ne cesse de progresser : on arrive à ce paradoxe cette absurdité que l’on devient de plus en plus précaires tout en devenant de plus en plus riches !
L’Europe a été incapable d’inventer le renouvellement de l’État-Providence, et elle est confrontée à la concurrence des autres régions du monde qui ne possèdent pas cet État-Providence…

Américain : la religion du gain

Au contraire de l’Europe, l’évolution américaine s’est constamment faite sur la recherche continue… du gain. Étant une Nation jeune qui s’est fondée sur la liberté, l’Amérique n’a pas d’institutions archaïques vers lesquelles revenir, et ses mentalités archaïques s’inscrivent toutes dans cette recherche forcenée du gain. Pour un esprit européen c’est une mentalité difficile à concevoir, surtout alliée au puritanisme : comment la morale puritaine peut-elle se concilier avec ce gain, cet appât du gain qui mène la société américaine ?

- Le gain est une vertu, et l’appât du gain un appel à la vertu.
Il n’a donc pas à se justifier, au contraire c’est le gain qui justifie l’action qui l’a produit, et de quelque manière qu’il ait été obtenu, il n’est pas lié à une utilité sociale il peut être obtenu par le jeu aux dépens de gogos en gardant sa valeur légitimante.
La religion du gain légitime l’égoïsme et l’inégalité.
Toutes les structures économiques sociales et juridiques se sont articulées sur la base du gain, valeur suprême, dont la banque est la clef de voûte. Le gain l’appât du gain sans frein et sans autre morale fleurtent facilement avec toutes sortes de pratiques malhonnêtes, jusqu’au vol l’escroquerie ou la corruption. Il s’est donc développé parallèlement un système juridique pour encadrer ce système, avec une armée de juristes tout aussi motivés par l’appât du gain qui s’engraissent sur la bête : ainsi la banque la justice et les avocats constituent les piliers de cette religion ; l’État n’étant que la superstructure qui l’organise, il n’a pas de légitimité propre.
L’État n’étant pas légitime, la régulation qu’il pourrait imposer n’est pas légitime. Les adeptes de la religion du gain comptent sur le système pour se réguler lui-même… et souvent le système est mis à mal, non par la guerre qui est au contraire une opportunité extraordinaire de gain de profit, mais plutôt par les crises économiques. Celle de 1929 a ruiné le pays, condamné au chômage et à la misère des millions d’américains, que la «politique du gain» n’a pas réussi à relever ; c’est alors l’État par des mesures de solidarité l’encadrement des gains une action volontariste publique une imposition record, qui a redressé le pays ; puis la guerre est arrivée qui a nécessité la contribution de tous et a relancé la production, puis pendant la guerre froide la rivalité avec le bloc communiste a encore favorisé les mesures sociales susceptibles de montrer la supériorité sociale de l’Occident capitaliste, puis la lutte pour les droits civiques a été la dernière revendication pour une égalité sociale…

À la fin des années 70, la religion du gain relève la tête, le gain l’égoïsme l’inégalité sont relégitimés, l’État ses dépenses sociales sa solidarité collective sont délégitimés : c’est le néolibéralisme. Le néolibéralisme advenu, a promu la globalisation, puis le système communiste s’est effondré, la religion du gain et le système financier se sont mondialisés ; le premier résultat positif est le décollage économique des pays pauvres dans une croissance continue qui leur permet de s’insérer dans le concert mondial en position d’égalité, ce qui une première depuis plusieurs siècles de domination occidentale.
De nouveau, après 30 ans de religion du gain dérégulée, nouvelle crise majeure : l’État est appelé au secours pour sauver le système, mais c’est tout de même l’État avec sa régulation et sa solidarité collective, aux États-Unis, qui est toujours considéré comme néfaste, et non ce système de gain qui a pourtant provoqué la crise. On arrive à ce paradoxe : c’est le sauveur qui est coupable ! et non le système de gain qui ruine des millions de gens ; leur foi dans le gain est telle que les américains continuent de défendre le système qui les ruine contre l’État qui les sauve : c’est à dire que ceux qui pâtissent de l’errance du système espèrent quand même un jour en bénéficier malgré tout.
L’égoïsme et l’inégalité que la religion du gain justifie, s’étendent maintenant à toute la planète et particulièrement dans les pays émergents… aussi, même si l’Europe savait comment renouveler son État-Providence, elle demeurerait bien seule face au reste du monde…

Neuve Amérique et vieille Europe ?

Le contraste entre les deux socialités, américaine et européenne, est saisissant.
Stefan Zweig décrit un comportement européen collectif, ou un comportement individuel dans un cadre social collectif déjà donné… alors que Dos Passos décrit un comportement américain individualiste généralisé dont la somme fait société.

L’Europe a changé en changeant le cadre collectif dans lequel les individus évoluent, par une destruction dramatique successive de ses valeurs, en les subvertissant : mais en définitive elle a retrouvé ses valeurs humanistes dans une socialité de plus en plus individualisée…
L’Amérique au contraire garde la même mentalité du gain, et si elle semble y renoncer par force lorsque la crise l’y contraint, une fois que les dégâts ont été réparés par la solidarité collective elle revient à sa foi dans le gain, jusqu’à la crise suivante…
Finalement les américains ne changent jamais, malgré tous les désastres que provoque leur foi dans le gain.

En définitive, qui est-ce qui est vieux ? : l’Europe qui change, qui se change… ou l’Amérique qui ne change pas, figée qu’elle est dans sa mentalité archaïque en dépit des catastrophes qu’elle produit ?

 

Un commentaire sur “Neuve Amérique et vieille Europe : est ce si sûr ?

  1. Voila une vision longue et globale d’un corps de valeurs au fondement des comportements individuels et collectifs.
    C’est un outil intéressant d’observation et pourquoi pas de construction d’hypothèses sur les évolutions à venir.
    A vous relire

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